mercredi 25 décembre 2013

New job, New city, New life...


Cela ne vous a pas échappé, ce blog est en grosse hibernation depuis de longs mois…
C'est un peu con car depuis quasiment tout ce temps là ben j'étais au chômage !

Aux portes de l'été, Uranie m'a claqué la porte à la gueule après 18 mois de CDD "Non on ne peut pas trop se permettre de te prendre en CDI et du coup on ne peut plus te reproposer de CDD"… Super ! Quelques semaines plus tard : "Tu veux bien revenir quelques semaines en intérim ?"… Mais bien sûr ! Au moment ou je lis ton message ma grande, je suis sur une plage à Malte en train de gérer un groupe d'ado juste adorables… Donc ben non je ne vais pas retourner dans ces bureaux où l'asphyxie est proche malgré mes excellents contacts avec mes clients.

Je ne reprends pas quelques semaines d'emploi et donc de salaire, je préfère rester au chômage.
Pas cool ? Profiteur ? Glandeur ? Non, enfin pas tant que ça.
Mais j'en ai sué chez Uranie avec une grosse pression donc je préfère est taxé de profiteur plutôt que de retourner m'enfermer la bas, même pour quelques semaines. Ça aurait prolongé mon chômage et augmenté la valeur de mes indemnités mais bon… J'ai déjà l'assurance d'être indemnisé jusqu'en Janvier 2015 (au secours, il me faudra un boulot avant sinon j'irai voir comment ça se passe dans le fond de l'Oise !)

Alors je continue à vadrouiller… Pendant environ 6 mois je me balade entre Paris, Nantes, Lyon, la côte Atlantique, Tours, la Picardie, la banlieue parisienne. Et je commence à vraiment découvrir et à vivre à Compiègne.
Bon sang que je l'ai critiqué cette ville alors qu'au final, quel bonheur de faire des km, même en tongs, sous le soleil et la chaleur de l'été dans ces petites rues pavées. Le plaisir d'aller s'étaler et faire bronzette sur la pelouse du somptueux parc du Château de Compiègne. Je découvre des lieux et je suis les (nombreux) projets de la ville (Construction d'un nouveau centre commercial tout beau en plein centre, reconversion commerciale d'un ancien cinéma, constructions de nouveaux magasins, rénovation des espaces etc.)(Oui je suis toujours passionné par l'urbanisme et l'aménagement de l'espace).
A mon anniversaire j'ai un vélo, idéal pour découvrir les bords de l'Oise aménagés.
Je commence à me sentir un peu compiegnois :)

Mi Novembre, las de regarder Motus à longueur de temps, je commence à postuler un peu plus partout, je ne me limite pas à l'Ile de France. Je commence à m'intéresser aussi à l'Oise, truc impensable 6 mois plus tôt. Et surtout je vise entre autres Lyon.
Une semaine je postule à 5-6 offres. En 3 jours, 4 entreprises reviennent positivement vers moi. 4 secteurs différents, 4 régions différentes :

  • Lyon
  • Montévrain (Marne La Vallée)
  • Laval
  • Orléans
Pour tous les lieux je dois être satisfait car tout est plus grand que Compiègne et son agglo. Et pour Montévrain, je me rapproche encore un peu plus de ma ville de coeur : Paris.

Sur les 4 : 3 entretiens téléphoniques, 2 entretiens Skype et 2 entretiens physique.
C'est bon pour Montévrain, sur une petite dizaine de candidats je fais partie des 3 derniers. Puis je suis choisi ! Mais salaire un peu faible et domaine de travail un peu particulier (Ça, à la limite hein…) j'attends donc une réponse de Lyon pour laquelle c'était très bien engagé.
En effet pour Lyon, entretien skype très positif, puis entretien en personne qui confirme la bonne impression. Avec 3-4 jours d'avance, j'apprends que je suis pris ! 120 CV > 9 candidats retenus > Moi ! Pour un salaire supérieur mais un champ d'action peut-être plus réduit et un domaine plus pointu.
Pour Laval, le processus était encore en cours et j'ai du décliner un 3ième entretien car j'avais déjà décidé d'accepter d'aller 10 jours plus tard travailler à Lyon !

C'est une vraie ville à 10-15 minutes de Compiègne ;)

Oui 10 jours, mais le temps de revenir sur Compiègne, il ne me restait au final que 5 jours pour dire aurevoir à "Sexy Compi" et tout chambouler à nouveau dans ma vie :)

Changer d'air ne me fait pas peur. J'ai déjà passé 6 mois en Australie, j'ai déménagé à près de 500km de Nantes pour venir travailler dans le 60, donc refaire près de 600km pour rejoindre la capitale des Gaules, pas de soucis ! Et au final, à 28ans, ça ne sera que mon 7ième logement. Pas non plus un record.
En plus, une Ophélie toute pimpante m'attend le dimanche soir pour m'accueillir dans son chez-elle avec ma commode et mes habits.

Nouvelle ville, nouvel environnement, nouvelle population. Les Lyonnais, d'une froideur assez prononcée. Plus que les parisiens (sauf les néo-parisiens, prêts à tout pour être dédaigneux sous prétexte qu'étant arrivés 3 ans plus tôt dans la capitale, ils ont décroché la vérité) mais là encore c'est une affaire d'intégration et je me fais suffisamment confiance pour me faire un petit cercle d'amis lyonnais en quelques mois. Y a pas de raisons ! Faisons mentir leur réputation. (Ne juste pas leur dire que je suis né à Paris et que finalement, je trouve que Saint-Etienne n'est pas une ville si moche que ça).

Mais revenons à Compi…
Je me contenterais de citer un film que pourtant je n'aime pas tant que ça :

Un étranger qui vient dans le Nord pleure deux fois, quand il arrive et quand il repart.

Au final pour Compi c'est pareil :)

Là suite, et quelques questionnements un peu plus tard, car ce n'est peut-être pas seulement Compi qui m'a fait pleurer...

1 commentaire:

DDbL a dit…

Mais j'ai toujours dit moi que j'adorais Compi!!!

Et tu ne parles pas du Parc Songeons!!