Bordel de sales bêtes de....

Punaise !

Pas besoin de se barrer dans l'hémisphère Sud pour être confronté à des saloperies !

Level 1 : Le homard à la poissonnerie.

Bon ça c'est le level débutant hein. Il reste dans son vivier donc niveau risques, on frôle le zéro, à moins qu'il soit pris d'une envie plus que sanguinaire et qu'avec sa queue il arrive à se propulser hors de l'eau, et qu'il arrive à exploser les élastiques qui bloquent ses pinces pour ensuite venir me découper en petits cubes...
Juste que, en plus d'être moche, c'est un peu con ou peureux, au choix.
Jeudi j'avais environ 4 clients par heure... Donc bah faut s'occuper quand l'étal est nickel et que tu ne peux décemment pas commencer à remballer à 16h... Donc on effraie la saloperie ! En même temps il se jetai sur un pauvre crabe déjà mort ! Et moi je ne pouvais me résoudre à laisser faire un tel massacre ! Donc quand je m'approchais avec ma main grande ouverte vers lui (pas dans l'eau hein, on sait jamais si ces élastiques sont vraiment résistants!) ben il reculait comme un con, genre panique à bord ! Plus tard j'ai employé la pelle à coquillages pour le repousser de ce pauvre crabe... Bref grand téméraire.
Le problème majeur étant quand même que du coup je suis visible de tout le monde. Grands moments de solitude quand des clients sont la sans que je m'en aperçoive et que je continue à faire mumuse en engueulant ou en me moquant du pauvre Homard que j'ai baptisé bien sur Homard Simpson...

Level 2 : le crabe vivant

On augmente un peu dans la zone de risque. Vers 18h30 les crabes vivants je dois les mettres dans des bacs pour faciliter le rangement une heure plus tard... Donc ben on essaye de les chopper comme on peut. Là ou le risque reste relativement faible c'est que bon, c'est pas fait pour rester 10h sur un étal hypra froid un crabe à l'origine. Donc ils sont complètement stones... Alors ça se laisse plus ou moins bien faire... Sauf que ces abrutis, une fois dans le bac en inox qui a plein de petits trous au fond, ben ils collent leurs papattes dans les trous et serrent comme des niais quand je veux les enlever... Donc moi qui suis merveilleusement courageux et qui, véridique, ne veut pas leur faire mal, ben du coup je galère pour les retirer et ne pas laisser une patte d'accrochée au bac...

Level 24 : l'araignée grosse comme mon genou dans ma couette

Je crois que le titre résume bien ! Je remercie tous les dieux, tous les gourous, tous les esprits, les bonnes énergies, les bons génies... Tous ceux qui m'ont fait me dire que ça serait bien de bien remettre ma couette et de la secouer un peu pour qu'elle soit bien d'aplomb !
Certes j'aurais eu la frousse de ma vie lorsqu'un monstre quasi préhistorique vint effleurer mon mollet, mais au moins je n'aurais pas partagé un moment d'intimité avec cette chose.
Non j'ai juste partagé son dernier quart d'heure... Oui quart d'heure parce que bon. Il y a déjà la première minute ou je reste immobile. Ah oui quand on a la phobie des araignées, y a un petit temps de mise au point du bonhomme avant re coordination des mouvements. Puis le reporter que je suis va chercher son numérique en sautillant (oui quand on a les jetons on ne marche pas souvent d'un pas nonchalant et décontracté) puis s'approche de la bête pour la photographier à merveille. Les clichés plus tard j'ai la flemme là.
Donc suite à ça j'empoigne, non sans délectation mon énorme anti-insecte. Aérosol qui m'aura tiré d'affaires plus d'une fois. Je pointe et là... rien ! De rien ! Il bug ! Il a beau être encore plein de liquide... Ça sort tout pourri... Donc c'est la merde ! Si bien que... Elle file sous mon drap housse !
Je suis à deux doigts de foutre le feu à la chambre pour être sur qu'au moins elle y passe. Je m'apprête à renoncer et aller dormir dans la chambre d'à coté, quand en prenant mon oreiller, je la vois ! Cte pute sur mon ordi ! Garce !
Armé d'une autre bombe d'antiparasite (on fait avec les moyens du bord, et puis après tout c'est un parasite !) je tente le tout pour le tout sans me résoudre à l'écraser. (Ça jamais ! Je ne veux pas écraser, ça fait tout plein de coulures, des tâches alors non merci !)
Donc j'ai fini par lui faire sa fête au terme d'un long combat !
Mais elle n'aura pas complètement perdu : je suis couché dans la chambre d'à coté !